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> Rhumatologie

POLYARTHRITE RHUMATOIDE

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Phase d'état ou phase déformante

Diagnostic Différentiel, Formes Cliniques
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion





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PHASE D'ETAT ou phase déformante

1) Les manifestations articulaires

a) Leurs caractères généraux

L'évolution se fait par poussées volontiers déclenchées par un traumatisme affectif. Elles se caractérisent par l'aggravation des anciennes lésions et par l'apparition de nouvelles: l'inflammation articulaire y est alors permanente.

Beaucoup d'articulations peuvent être intéressées mais la maladie respecte toujours le rachis dorso-lombaire et les sacroiliaques.

b) Les signes locaux

* Les mains (90%)

L'anomalie la plus caractéristique est la déviation cubitale des doigts 'en coup de vent' . On décrit des déformations en boutonnière, en col de cygne ou en maillet. Le pouce est lui déformé en Z ou en adduction. Les muscles interosseux sont le siège d'une atrophie.
Il n'y a pas toujours corrélation entre les déformations et les difficultés fonctionnelles. La plus gênante est la perte de la pince pouce/index.

* Les poignets (90%)

L'arthrite radio-cubitale inférieure gêne la supination et entraîne une luxation dorsale de la tête cubitale en 'touche de piano' susceptible de favoriser la rupture des tendons extenseurs. L'arthrite radio-carpienne peut entraîner une luxation palmaire du carpe.

* Les pieds (90%)

L'atteinte préférentielle des métatarso-phalangiennes aboutit à un avant-pied plat ou rond triangulaire (par hallux valgus). De fait, le chaussage et la marche deviennent difficiles.

* Les genoux (50 à 60%)

L'arthrite fémoro-tibiale entraîne un valgus alors que l'amyotophie du quadriceps donne un flexum. Les kystes de Baker au creux poplité (communication entre les bourses et la synoviale) peuvent se rompre et donner l'impression d'une phlébite.

* Le rachis cervical (50 à 60%)

Elle se manifeste par des cervicalgies témoignant d'une arthrite ou même d'une luxation atloido-axillaire dans 30% des cas. Les manipulations et massages de cette région sont formellement contre-indiqués.

* Les coudes (40 à 50%)

La prosupination est gênée. Le patient prend une attitude antalgique à l'origine d'un flexum.

* Les épaules (40 à 50%)

L'on y retrouve une synovite scapulo-humérale, une bursite sous-deltoïdienne et une atteinte des muscles de la coiffe des rotateurs. Le risque est la déformation de l'épaule en adduction et en rotation interne.

* Les hanches (15%)

La coxite rhumatoïde est d'évolution sournoise. Elle aboutit à une attitude en adduction et flexion.

Dernière modification de cette fiche : 05/11/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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