Accueil

   Nos Fiches Maladies
   par spécialités

      - Cardiologie
      - Endocrinologie
      - Hématologie
      - Hépato-Gastro-Entérologie
      - Immunologie
      - Maladies infectieuses
      - Neurologie
      - Pneumologie
      - Rhumatologie
      - Urologie - Néphrologie

   Associations & fiches lecteurs

   Sélection de Livres

 
Partager
    



 

Enquête : MEDinfos et vous

Charte Ethique

Annonceurs



> Maladies infectieuses

PHYSIOPATHOLOGIE ET DIAGNOSTIC DES INFECTIONS A STREPTOCOQUES

Intérêt
Physiopathologie

Pathologies streptococciques suppuratives
Pathologies streptococciques non-suppuratives





Publicité
Pathologies streptococciques non-suppuratives: conséquences de la communauté antigénique entre les constituants des streptocoques surtout A et certains tissus de l'organisme

Les caractères communs à ces affections sont un:

- prédisposition familiale ou seulement individuelle
- foyer initial le plus souvent ORL dont le traitement a été inefficace
- intervalle libre entre l'infection initiale et ces pathologies
- absence de germes dans les localisations intéressées
- lésions inflammatoires non-suppurées
- syndrome inflammatoire biologique le plus souvent

1) rhumatisme articulaire aigue (cf chapitre correspondant)

2) glomérulonéphrite aiguë

3) Erythème noueux streptococcique (cf chapitre correspondant)

4) Chorée de Sydenham ou chorée rhumatismale

Survenant 1 à 6 mois après une infection ORL à streptocoque A, elle touche 2X/3 les filles de 5 à 15 ans mais aussi l'adulte jeune. En ce sens, la chorée gravidique constitue un exemple.

L'installation est progressive en quelques semaines, marquée par une maladresse, une instabilité motrice avec chutes, des grimaces... majorées par l'émotion. A la phase d'état, on constate:

- des mouvements choréiques involontaires, brusques, de grande amplitude et sans but. Ils prédominent à la racine des membres surtout supérieurs et sont accentués par l'effort, l'attention, l'émotion et disparaissent au repos et pendant le sommeil. Une hémichorée est possible. L'atteinte faciale se manifeste par une dysarthrie, celle des membres inférieurs par des troubles de la marche.

- une hypotonie généralisée lors des mouvements pouvant simuler une paralysie (chorée molle)

- une augmentation de la passivité des mouvements face à la perturbation des mouvements volontaires

- des réflexes ostéo-tendineux de type pendulaire, avec par ex maintien de la jambe en l'air pendant un temps bref lors du réflexe rotulien

+ des troubles psychiques variés.

La constatation d'une chorée doit faire rechercher une atteinte cardiaque dans 20% des cas faisant le pronostic, ou un rhumatisme articulaire aiguë retrouvé dans 1/2 des cas.

Contrairement aux autres syndromes post-streptocociques, les anticorps antistreptococciques sont normaux à ce stade tardif. Il n'y a pas de syndrome inflammatoire.

L'évolution se fait vers la guérison en quelques mois avec rechutes possibles pendant la 1°année justifiant une antibioprophylaxie. Entre-temps, un traitement neuroleptique est efficace contre les manifestations choréiques. Dans la période aiguë, un isolement est institué, diminuant les manifestations neurologiques.

Dernière modification de cette fiche : 10/10/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

    © 1999-2019 PL HL - Notice légale
Haut de page