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Maladies infectieuses
FIEVRES
TYPHOIDES
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostics Positif, Différentiel
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion
DIAGNOSTIC
POSITIF
1) Clinique
Si tous les signes sont présents,
le diagnostic est simple. Il est difficile dans les nombreux autres cas.
L'anamnèse est primordiale et doit rechercher un contact infectant,
pas toujours retrouvé. La notion d'épidémie dans
une collectivité (toxi-infections alimentaires collectives) ou
de séjour outre-mer peut aider.
2) Orientation biologique
Elle est donnée par
la numération formule plaquette qui montre typiquement une leuconeutropénie.
Il n'y a pas d'hyperleucocytose, ni de syndrome inflammatoire.
3) Diagnostic bactériologique
a) L'isolement du germe
par les hémocultures, coprocultures et autres prélèvements
Les hémocultures
sont l'examen capital dans les fièvres typhoides, toujours
positives au cours du 1°septénaire, souvent positives au
cours du 2° en l'absence de traitement.
Les coprocultures
sont positives dans 20 à 30% des cas, le plus souvent au cours
du 2° septénaire. Il faut la répéter en cas
de négativité.
Les prélèvements
de bile, urine, expectoration, taches rosées, de liquide cephalo-rachidien...
ne sont réalisés que dans des cas particuliers. La culture
de liquide cephalo-rachidien est d'un apport diagnostic important
du fait de sa positivité quasi-constante et prolongée.
NB: Dans tous les cas, l'isolement du germe donne lieu
à un antibiogramme.
b) Le sérodiagnostic
de Widal et Félix
C'est un moyen de diagnostic
rétrospectif. Il est basé sur la détection des
anticorps agglutinants spécifiques. Ses critères
d'interprétation sont à connaître:
|
apparition |
taux
maximum |
évolution |
agglutinines
O |
8°j |
1/400 à
1/800 au 30°j |
disparition en
2 à 3 mois |
agglutinines
H |
12°j |
1/1 600 |
persistance pendant
de nombreuses années |
Chez le
sujet non-vacciné, les réactions sont positives pour des
valeurs respectives des anticorps O et H >1/100 et 1/200.
Chez le sujet vacciné, seul une valeur de l'anticorps O>1/200
a une valeur diagnostic.
- La sensibilité de la méthode est médiocre: seulement
10 à 30% des patients sont positifs et l'antibiothérapie
peut négativer les résultats.
- La spécificité
est mauvaise du fait de l'existence de réactions croisées
avec d'autres infections ou certaines maladies inflammatoires.
- Les résultats dissociés
ou aberrants sont fréquents. Dans les cas litigieux, il ne faut
pas hésiter à renouveler les sérologies, la cinétique
constatée étant alors d'une aide précieuse.
DIAGNOSTIC
différentiel
Toutes les diarrhées
avec syndrome dysentérique sont concernées.
Dernière
modification de cette fiche : 10/10/2007
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