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> Maladies infectieuses

FIEVRES TYPHOIDES

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostics Positif, Différentiel
Evolution, Pronostic
Traitement, Conclusion





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TRAITEMENT

1) traitement curatif

Seuls les antibiotiques à concentration lymphatique sont efficaces in vivo.

Le chloramphénicol à la dose de 50 mg/kg/j pendant au moins 15 jours est encore largement utilisé dans le 1/3 monde, malgré sa toxicité hématologique et la possibilité de résistance. Le thiamphénicol, l'amoxicilline et le cotrimoxazole peuvent aussi être employés.

Certaines Céphalosporines de troisième génération (C3G) et les fluoroquinolones sont très efficaces et permettent une réduction de la durée du traitement à 10 jours. Les fluoroquinolones sont indiquées dans l'éradication du portage chronique. La progression classique des doses pour éviter la lyse bactérienne responsable d'une pathologie majeure par libération d'endotoxine n'est plus de mise.

Les schémas thérapeutiques chez l'adulte sont:

- ceftriaxone (Rocéphine) 4g/j intra-musculaire ou intra-veineuse pendant 5 à 10j
- ofloxacine (Oflocet) 200mg X 2/j, par voie orale ou intra-veineuse
- ciprofloxacine (Ciflox) 500mg X 2/j par voie orale, ou 200mg X 2/j IV

La rééquilibration hydroélectrolytique est parfois nécessaire. La corticothérapie est réservée aux formes graves et fait appel à de fortes doses de dexaméthasone.

Le malade doit être placé en isolement. La typhoïde est une maladie à déclaration obligatoire N°1. La désinfection porte sur les excréta et le linge. Elle est terminale en fin de maladie.

La surveillance est évidemment clinique mais aussi biologique par la numération formule plaquette permettant de dépister certaines complications. 2 coprocultures sont nécessaires pour affirmer la guérison.

2) traitement prophylactique

a) La prophylaxie générale

Le contrôle des produits alimentaires et des eaux de boissons dans le cadre des mesures d'amélioration des conditions d'hygiène est essentiel. Il prend un aspect particulièrement aigu lors d'un séjour outre-mer.

Il est complété par le dépistage des sujets porteurs au cours d'une épidémie.

b) La prophylaxie individuelle spécifiques par la vaccination

Elle est obligatoire chez le voyageur en pays d'endémie et le personnel de santé. Chez l'enfant de moins de 2 ans, elle n'est pas recommandée car la fièvres typhoïdes y est exceptionnelle et la réponse vaccinale insuffisante.

Jusqu'en 1989, la vaccination était basée sur le vaccin TAB. Ses inconvénients principaux étaient une primovaccination longue et des effets secondaires fréquents. Actuellement, le Typhim Vi confère une immunité stable de 5 ans avec une seule injection, un taux de protection de 60 à 75% et une bonne tolérance.

CONCLUSION

Les fièvres typhoïdes sont actuellement rares en métropole. Les raisons expliquant cette rareté sont l'amélioration des conditions d'hygiène, une vaccination des sujets partant outre-mer et le traitement efficace des sujets malades et des porteurs. Malgré ces faits, il ne faut pas négliger cette maladie aux complications spécifiques graves.

Dernière modification de cette fiche : 10/10/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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