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Fiches lecteurs > Hématologie

QU’EST-CE QUE L’HEMOGLOBINURIE PAROXYSTIQUE NOCTURNE ? DITE AUSSI "MALADIE DE MARCHIAFAVA – MICHELI"
Fiche écrite par Jean Benoit Birck et Sandrine Gricar (Vice présidente association HPN France - Aplasie médullaire) et validée par l'équipe médicale Medinfos.

Introduction
Etiologie
Développement du clone HPN
Manifestations cliniques
Diagnostic
Evolution et complications
Traitements
Définitions
Contact & Liens utiles




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MANIFESTATIONS CLINIQUES

Circonstances de découvertes

Le début de la maladie est souvent insidieux. Le diagnostic est habituellement tardif, il se fait en général entre 30 et 50 ans, mais dans quelques cas l’HPN a été observé dans l’enfance ou à un âge avancé. La circonstance la plus fréquente est l’apparition  d’une anémie hémolytique, mais pouvant être hypochrome, hyposidérémique ou aplasique. Des manifestations trompeuses sont parfois inaugurales : thrombophlébite ; douleurs abdominales liées à une hémolyse intravasculaire ;  thrombose veineuse ou hémorragie ; et des infections.


Figure 2 : Les divers symptômes, liste non exhaustive.

* Anémie hémolytique

C’est la manifestation prédominante, conséquence d’une hémolyse intravasculaire des globules rouges anormalement sensibles à l’action hémolytique du complément.Anémie hémolytique avec hémoglobinurieLa forme la plus typique est celle d’une anémie avec ictère et une splénomégalie modérée. L’hémoglobinurie se voit dans 50 % des cas, pas toujours nocturne, mais les urines du matin sont habituellement foncées. Elle est intermittente. Les crises d’hémolyse intravasculaires avec hémoglobinurie peuvent être déclenchées par une infection virale, une vaccination, une intervention chirurgicale, un exercice physique important. Les crises peuvent s’accompagner  de frissons, de douleurs abdominales ou lombaires, de nausées et/ou vomissements, de spasmes œsophagiens.

Anémie hémolytique chronique sans hémoglobinurie

Le tableau peut être celui d’une hémolyse chronique extravasculaire, s’accompagnant  d’une neutropénie et d’une thrombopénie.

* Anémie hypochrome

C’est le cas des formes frustresoù le tableau est celui d’une anémie hypochrome hyposédérémique. Il n’y a ni hémoglobinurie, ni ictère. Les réticulocytes sont bas. Neutropénies, thrombopénies sont fréquentes. La bilirubine est normale.

* Insuffisance médullaire

30 % des patients atteints d’HPN se présentent avec un tableau de pancytopénie chronique, pouvant progresser vers une aplasie médullaire.

30 à 40 % des patients atteints d’aplasie médullaire traités par immunosuppresseurs développent une HPN, habituellement d’expression uniquement biologique.

 * Infections

Une susceptibilité aux infections est fréquente chez 30 % des patients. Leurs localisations sont multiples  : ORL, bronchopulmonaires...

* Thromboses veineuses

Elles représentent une complication majeure de l’HPN. La localisation la plus fréquence est celle des veines sus-hépatiques (certaines pouvant se compliquer du syndrome de Budd-Chiari, thrombose des grosses veines sus-hépatiques).

La manifestation clinique est un syndrome douloureux aigu. D’autres localisations abdominales de thromboses veineuses peuvent exister : portale, mésentérique donnant des symptologies voisines. Des thromboses cérébrales, phlébites et embolies pulmonaires peuvent aussi se rencontrer.


Figure 3 : Localisations des thromboses.

Dernière modification de cette fiche : 24/05/2005


 


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