Accueil

   Nos Fiches Maladies
   par spécialités

      - Cardiologie
      - Endocrinologie
      - Hématologie
      - Hépato-Gastro-Entérologie
      - Immunologie
      - Maladies infectieuses
      - Neurologie
      - Pneumologie
      - Rhumatologie
      - Urologie - Néphrologie

   Associations & fiches lecteurs

   Sélection de Livres

 
Partager
    



 

Enquête : MEDinfos et vous

Charte Ethique

Annonceurs



> Endocrinologie

INSUFFISANCE SURRENALE OU MALADIE D'ADDISON

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte de la forme chronique

Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Etiologique
Formes Cliniques
Evolution, Pronostic
Traitement
Conclusion





Publicité
TRAITEMENT

1) Buts

C'est un traitement substitutif des déficits hormonaux.

2) Moyens

L'hydrocortisone, et un minéralocorticoide, la fludrocortisone.

3) Indications

Dans tous les cas, une suspicion clinique et biologique basée sur des examens simples suffit à mettre en route le traitement. Il ne faut pas attendre le résultat des dosages hormonaux!


20 à 30 mg d'hydrocortisone suffisent. La posologie est habituellement de 20/10/0 mais certains patients se sentent mieux en prenant une partie de la dose le soir. Une posologie initiale de 50 mg/j per os est souvent réalisée. Il n'y a pas lieu de prescrire une restriction hydrosodée.

Les glucocorticoïdes ont un certain effet minéralocorticoïde mais un traitement complémentaire est prescrit si la tension artérielle<11, la natrémie<135 ou si un déficit en aldostérone a été établi par dosage. Une posologie initiale de 0,05 à 0,1mg/j de fludro-cortisone est généralement prescrite suivie d’une posologie de 0,05 à 0,3 mg/j. Ce médicament est seulement accessible dans les pharmacies hospitalières.

4) Résultats

L'opothérapie substitutive a un effet spectaculaire. C'est un traitement à vie qui ne doit être arrêté sous aucun prétexte! Le patient est porteur d'une carte d'addisonien qu’il doit en permanence posséder sur lui.

5) Surveillance

Le patient est informé qu'en cas de situation de stress, la dose doit être augmentée à 60 ou 80 mg pendant 2j.

En cas de malaise, diarrhée ou vomissements, une injection de 50 à 100 mg d'hémisuccinate d'hydro-cortisone (HSHC) par voie intra-musculaire suivie d'une consultation est indiquée.

La surveillance clinique comprend (en effet, le dosage du cortisol ne prend pas en compte l'hydrocortisone): une régression des signes cliniques, des anomalies du ionogramme et de l'opsiurie.

L'apparition de signes de syndrome de Cushing doit faire diminuer la dose d'hydrocortisone. L'hypertension artérielle fait diminuer ou même arrêter la fludrocortisone.

6) traitement de la décompensation: urgence médicale

Remplissage vasculaire par des macromolécules, glucosé à 10% et salé isotonique sans apport de potassium. Les quantités sont dictées par la profondeur des anomalies, habituellement 4l/24h (mais peut être plus important).

Le traitement hormonal continu est théoriquement meilleur que le traitement discontinu: HSHC 50 à 100 mg en flash IV ou IM, puis perfusion de 400 à 600mg/24h (100mg/6h) dans du glucosé ou du salé.

Dans la crainte d'un déficit aldostéronique qui ne serait pas compensé par l'apport d'HSHC, l'acétate de déoxycorticostérone peut être utilisée à la dose de 10 mg/24h.

7) Autres cas

* Dans le déficit corticotrope organique, le traitement minéralocorticoïde est rarement utile. Par contre, la surveillance clinique est plus difficile car la mélanodermie n’est pas présente.

* Le relais par l'hydrocortisone d'une corticothérapie est justifié par la durée et la posologie du traitement initial. La dose d'hydrocortisone est de 20 mg/j tant que le cortisol<8mg/100ml. Un test au Synacthène positif fait arrêter la substitution.

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

    © 1999-2019 PL HL - Notice légale
Haut de page