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> Hépatologie - Gastrologie - Entérologie

CIRRHOSE ALCOOLIQUE

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostic Positif
Diagnostics Différentiel, de Gravité, Pronostic
Evolution
Les complications et leur Traitement

Conclusion





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Les complications et leur TRAITEMENT


3) L'encéphalopathie hépatique

a) La clinique

Elle fait partie des encéphalopathies métaboliques. Dans le cas de la cirrhose, elle est en rapport avec l'insuffisance hépato-cellulaire et la dérivation portale par anastomose porto-cave spontanée ou chirurgicale. Sa pathogénie est complexe, multifac-torielle et toujours discutée. Elle réalise des troubles neuropsychiques de degrés variés, et très variables dans le temps:

* Les troubles psychiques: troubles de conscience de légers au coma en passant par la confusion, troubles du comportement, détérioration intellectuelle

* Les troubles neurologiques: astérixis ou flapping tremor (le plus précoce et le plus constant), hypertonie extrapyramidale, réflexes ostéo-tendineux vifs puis abolis quand s'installe le coma, Babinski, crises convulsives

* Les troubles respiratoires: foetor hepaticus, hyperventilation avec alcalose

- On distingue selon l'association des signes 4 stades d'encéphalopathie hépatique: I, II, III de précoma et IV de coma. La forme aiguë est la plus fréquente et survient lors d'une complication de la cirrhose (hépatite alcoolique aigue, infection, hémorragie digestive, régime hyperprotidique, traitement sédatif ou diurétique). Parfois terminale, elle est alors spontanée. La forme chronique est l'apanage des dérivations porte.

b) Les examens complémentaires

La biologie montre en dehors des signes de cirrhose une hyperammoniémie variable d'un sujet à l'autre. Elle apparaît avant l'encéphalopathie et disparaît avant sa régression.

L'electro-encéphalogramme (EEG) objective un ralentissement global et l'apparition d'ondes lentes t (thêta) et parfois de pointes-ondes triphasiques. Ces anomalies sont symétriques quand l'encéphalopathie est la cause du coma.

c) Le traitement

Le traitement non-spécifique associe l'hospitalisation en soins intensifs et la correction du facteur déclenchant.

Le traitement spécifique est variable selon la cause déclenchante:

- antibiotique intestinal (néomycine, vancomycine, métronidazole) et sucres non-absorbés (lactulose 15 à 30g/j po ou en lavements)

- perfusion d'acides aminés ramifiés

- lavements évacuateurs en cas d'hémorragie digestive

+ régime hypoprotidique, médicaments agissant sur la transmission nerveuse centrale (L-dopa, bromo-criptine, flumazénil) dans les encéphalopathies chroniques

Dernière modification de cette fiche : 25/10/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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