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        Endocrinologie 
         
        INSUFFISANCE 
        ANTEHYPOPHYSAIRE 
      Définition, 
        Intérêt 
        Physiopathologie 
        Circonstances de Découverte 
        Formes Cliniques 
        Diagnostic Positif 
        Diagnostic Différentiel 
        Diagnostic Etiologique 
        Traitement 
       
       
        PHYSIOPATHOLOGIE 
         
       Physiologiquement, l'antehypophyse 
        sécrète 5 types d'hormones: 
       la GH ou hormone somatotrope 
        l'ACTH ou hormone corticotrope 
        la TSH ou hormone thyréotrope 
        les gonadotrophines LH et FSH 
        + la PL ou prolactine, hormone lactotrope 
       Chacune d'entre elles, hormis 
        la prolactine, est le trait d'union entre une sécrétion 
        hormonale hypothalamique (respectivement GH-RH, CRH, TRH et LH-RH) et 
        une glande endocrine périphérique. En retour, la sécrétion 
        de l'hormone périphérique inhibe la sécrétion 
        hypothalamique permettant ainsi un rétrocontrôle négatif. 
       La prolactine est sous le 
        contrôle inhibiteur de la dopamine hypothalamique, mais peut être 
        stimulée par la TRH, les hormones thyroidiennes et les oestrogènes 
         
        L'insuffisance antehypophysaire est primitive quand le déficit 
        est d'origine hypophysaire, secondaire quand l'hypothalamus est 
        responsable. Elle peut se présenter sous plusieurs formes anatomocliniques 
        d'expression variable: 
         
        - le déficit d'au moins 2 hormones hypophysaires peut être 
        d'origine tumorale ou non. Le déficit mono-hormonal n'est presque 
        jamais d'origine tumorale. 
      - quand il s'agit d'un adénome 
        sécrétant, les signes propres de l'adénome 
        s'ajoutent à ceux de l'insuffisance antehypophysaire. 
      - les signes déficitaires 
        dépendent de l'âge du patient, en sachant que les valeurs 
        biologiques 'normales' dépendent aussi de l'âge. 
      - chez l'adulte, le déficit 
        gonadotrope est le plus fréquent cliniquement, alors que le déficit 
        corticotrope est le plus grave, susceptible de décompensations 
        aiguës engageant le pronostic vital. 
         
        Quelques points sont à souligner: 
       - la sécrétion 
        hormonale est hétérogène: les hormones dosées 
        ne sont pas obligatoirement le support de l'activité biologique. 
      - les sécrétions 
        hormonales sont fluctuantes. L'heure des explorations statique et 
        dynamique est capitale. 
      - seule la fraction libre 
        des hormones est physiologiquement active: une variation des protéines 
        porteuses a pour conséquence une augmentation des taux hormonaux 
        totaux sans conséquence clinique. 
      Dernière
            modification de cette fiche : 27/08/2007 
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