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        Urologie - Néphrologie 
         
        LITHIASES 
        URINAIRES 
      Définition, 
        Intérêt, Physiopathologie 
        Symptomatologie et conduite 
        à tenir 
        Les formes topographiques 
        Diagnostic différentiel 
        Les différents types de lithiases 
        urinaires 
        Traitement 
       
       
        Différents 
        types de lithiases urinaires 
         
       
        I 
        lithiase urinaire calcique 
         
       EPIDEMIO 
       Incidence: en augmentation 
        (1% des hommes en France) 
        Pays prédisposés: pays chauds et industrialisés, 
        surtout dans les catégories socio-professionnelles élevées. 
       Âge de début: 
        entre 30 et 40 ans, avec parfois prédisposition génétique 
        - Récidives fréquentes sans traitement 
       PHYSIOPATHOLOGIE DE LA 
        LITHOGENESE 
       Nucléation d'un 
        cristal d'oxalate de calcium, ou d'autre nature (expliquant les discordances 
        observées en clinique) - adhésion à l'épithélium 
        - transformation en calcul. 
       Il existe des substances inhibitrices 
        de la nucléation, en pratique jamais étudiées. Une 
        hyperuricurie importante réduit cette inhibition. 
       ETIOLOGIES 
      Le plus souvent, il s'agit 
        de l'association de multiples facteurs de risque. Les anomalies 
        anatomiques favorisant la rétention sont plus le fait des calculs 
        de phosphate ammoniacomagnésien. Les autres anomalies sont métaboliques. 
       LES ANOMALIES METABOLIQUES 
        URINAIRES 
       Diurèse insuffisante 
       Hypercalciurie d'origine 
        alimentaire et idiopathique normocalcémiques, de l'hyperparathyroidie, 
        de la sarcoïdose, d'une intoxication à la Vitamine D hypercalcémiques. 
        Citons encore l'acidose tubulaire. 
       Hyperuricurie par nucléation 
        primitive* d'un cristal d'acide urique ou par diminution de l'activité 
        inhibitrice. La composante alimentaire est jugée sur l'apport protéique 
        global. 
       Hyperoxalurie rarement 
        majeure, mais favorisée par un excès d'apport ou d'absorption 
        intestinale. 
       Hypocitraturie 
       pHu alcalin, facteur 
        de nucléation des phosphates de calcium et ammoniacomagnésien. 
       Hypomagnésurie, 
        difficile à mettre en évidence car relative. 
        Déficit en inhibiteurs, jamais mise en évidence en 
        pratique. 
         
         
      II 
        lithiase urinaire urique 
         
       Plus fréquemment chez 
        l'homme. 
        Acide urique, plus rarement urates. 
       Favorisée par l'hyperuricurie 
        et non pas l'hyperuricémie, et un pH urinaire acide. 
      - Diagnostic de partie pris 
        devant toute lithiase urinaire radiotransparente 
         
         
      III 
        lithiase urinaire de phospshate ammoniacomagnésien 
         
       Femme ou en milieu 
        urologique. Sur uropathie ou chirurgie des voies urinaires. 
       pH alcalin et élévations 
        des concentrations urinaires en phosphate, magnésium et NH4 
        (décomposition de l'urée par l'uréase). Ce dernier 
        facteur explique le rôle majeur des infections urinaires à 
        germes uréase +. 
       - conduit souvent à 
        des calculs coralliformes. 
         
         
      IV 
        lithiase urinaire cystinique 
         
       Cystinurie>200mM/24h 
        et pHu acide. 
      Maladie génétique 
        de transmission autosomique récessive donnant une lithiase 
        urinaire très active évoluant vers l'insuffisance rénale 
        chronique. 
      Dernière
            modification de cette fiche : 05/11/2007 
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