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> Maladies infectieuses

PALUDISME ( DONT LES FORMES GRAVES )

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Clinique: l'accès de paludisme
Les formes graves
Les cas particuliers
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Traitement

Conclusion





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TRAITEMENT

5) Prophylaxie

a) Collective

Elle comporte 2 cibles: l'anophèle adulte est combattue par la pulvérisation d'insecticides rémanents dans les domiciles (DDT, HCH...), les gîtes larvaires aquatiques doivent être supprimés ou traités chimiquement ou biologiquement, la destruction des gîtes de repos correspond au débroussaillage.

En second lieu, il s'agit du traitement présomptif des accès fébriles.

b) Individuelle

Les méthodes de protection contre la piqûre d'anophèle connaissent un regain d'intérêt devant les la possible inefficacité de la chimioprophylaxie. Elles consistent en:

- la pose de grillages fins aux ouvertures des maisons

- l'utilisation systématique de la moustiquaire de lit (± moustiquaire de tête) pendant le sommeil, bordée la nuit et relevée le j, imprégnée d'insecticides à action immédiate comme la D-méthrine (K-Othrine Moustiquaire) ou perméthrine. Celle-ci a une action prolongée sur 6mois, annulée si la moustiquaire a été mouillée. Une vigilance particulière doit être portée sur son étanchéité.

- la pulvérisation d'insecticides domestiques courants

- l'utilisation de répulsifs cutanés disponibles en lotion, aérosol ou crème et efficace pendant 3heures, associé au port de vêtements couvrants dès la tombée de la nuit.

La chimioprophylaxie individuelle a un intérêt collectif et reste malgré tout une aide précieuse dont il convient de connaître les limites: même bien observée, elle n'empêche ni l'infestation, ni les manifestations cliniques. L'indication est le sujet non-immun se rendant en zone impaludée à Plasmodium falciparum. Elle doit être efficace dès l'arrivée, maintenue pendant tout le séjour et couvrir un délai de 4semaines après le retour.

Selon la zone et la durée du séjour, mais aussi de certaines contre-indications individuelles, elle fait appel:

En zone I, à la chloroquine, 100mg/j (ou 300mg 1X/semaine)

En zone II, à la chloroquine 100mg+ proguanil 200mg à la posologie simplifiée de 1cp/j. En cas de prises séparées, la chloroquine peut être prise 1X/semaine. Le patient doit disposer d'une dose curative de méfloquine, halofantrine ou de l'association sulfadoxine+pyriméthamine. Au retour, une numération formule plaquette est préconisée en raison de l'action antifolique du proguanil.

En zone III, à la méfloquine 250mg/semaine pour les séjours < 3 mois en commençant 1 semaine avant le départ pour tester la tolérance. La dernière prise a lieu 3 semaines après le retour.
Association chloroquine+proguanil dans les autres cas (comprenant une CI à la méfloquine...)

+ En zone IV, à la doxycycline 100mg/j à débuter la veille du départ

+ En cas de grossesse, la chimioprophylaxie est obligatoire et fait appel à l'association chloroquine+proguanil en zone II et III, à la chloroquine en zone I. La meilleure solution reste l'abstention de tout voyage.

La vaccination serait la solution idéale mais reste encore du domaine de la recherche.

Dernière modification de cette fiche : 10/10/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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