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> Maladies infectieuses

BRUCELLOSES

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostics: Positif, Différentiel
Evolution
Traitement
Conclusion





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DIAGNOSTIC POSITIF

1) Clinique

Le diagnostic est simple à la phase septicémique devant un sujet suspect de contage et présentant une fièvre sudoro-algique. Les phases subaiguës et chroniques occasionnent des difficultés diagnostic mais on doit se souvenir d'une possible brucellose devant une profession à risque.

2) La numération formule plaquette, élément d'orientation

Elle montre typiquement une leuco-neutropénie.
L'anémie et le syndrome inflammatoire sont discrets.

3) Diagnostic direct: la mise en évidence du germe par les hémocultures

La culture nécessite actuellement seulement 5 à 8 jours pour pousser. Dans ce but, le laboratoire doit être averti de la possible brucellose car, non seulement le germe est mis en culture en atmosphère normale, mais aussi en atmosphère enrichie à 10% de CO2.

4) Diagnostic indirect: le sérodiagnostic

Les méthodes sont nombreuses et d'intérêt inégal. Elles ne permettent pas le diagnostic de l'espèce en cause.

a) La séro-agglutination de Wright: méthode la plus employée

Elle met en évidence les immunoglobulines M dont le taux>1/80° correspond à une brucellose évolutive récente. La réaction est positive dès le 12 ou 15°j, son taux croît rapidement pour revenir à un taux non-significatif au 4-5° mois: il est donc négatif dans la brucellose chronique.

Les faux négatifs sont dus à des immunoglobulines A et immunoglobulines G bloquants. Un Coombs indirect permet de les rechercher, et la dilution du sérum met alors en évidence les immunoglobulines M.

Les faux positifs sont possibles lors d'une autre maladie fébrile (Yersinia, choléra...).

b) L'immunofluorescence indirecte

Elle met en évidence soit les anticorps totaux, soit les immunoglobulines M et les immunoglobulines G permettant de dater l'infection. Le taux limite est fixé à 1/100 et est maximal vers le 3° mois. La décroissance est lente, une positivité pouvant être observée lors de la brucellose chronique.

c) La réaction de fixation du complément

Elle est positive à partir d'un taux de 1/8, plus tardivement que les 2 autres réactions, mais plus longtemps que la réaction de Wright.

+ L'épreuve de l'antigène tamponné, ou Card-test, ou épreuve au rose Bengale

C'est une méthode d'agglutination rapide, spécifique et sensible, restant positive très longtemps. Elle est très utile pour le dépistage et les enquêtes épidémiologiques.

4) L'intra-dermo réaction (IDR) à la mélitine de Burnet

Sa pratique doit toujours succéder aux prélèvements sérologiques car l'IDR peut s'accompagner d'une élévation transitoire des anticorps sériques.

L'injection intra-dermique d'1/10° de ml de filtrat de culture de Brucella, ou mieux maintenant d'un antigène PI (Phénol Insoluble), permet de tester l'hypersensibilité retardée à l'antigène brucellien à la 48°h.

La réaction est une induration érythémateuse parfois phlycténulaire. Dans les cas les plus réactifs, une lymphangite avec adénopathie satellite, voire une réaction thermique peuvent être observées.

La réaction est positive 3 à 4 semaines après le début clinique, et le rester définitivement témoignant d'un infection chronique.

En pratique, les arguments diagnostic sont les suivants:

A la phase aiguë, numération formule plaquette, hémocultures, sérodiagnostic de Wright et immunofluorescence indirecte (IFI) dès le 10°j puis les autres réactions sérologiques.

Dans les brucelloses focalisées, isolement du germe à partir d'un foyer, réactions sérologiques, IDR à la mélitine.

Dans la brucellose chronique, IFI surtout, IDR très fortement positive.

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL

La maladie présente un tel polymorphisme selon la phase qu'il serait fastidieux d'exposer toutes les pathologies appartenant au diagnostic différentiel.

Dernière modification de cette fiche : 10/10/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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