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Hépatologie - Gastrologie - Entérologie
PANCREATITES
CHRONIQUES
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Etiologique
Evolution
Traitement
Conclusion
TRAITEMENT
1) Buts
Limiter la progression des
lésions.
Le dépistage et le traitement des complications initiales est aussi
primordial.
2) Moyens et indications
a) Le traitement médical
Le régime est essentiel
et repose sur l'arrêt absolu de toute consommation alcoolique.
La réduction de l'apport en graisses est nécessaire mais
ne doit pas être inférieur à 60g/j sous peine d'un
retentissement nutritionnel. Dans les cas évolués, le recours
aux triglycérides à chaîne moyenne est utile.
Le traitement de la douleur
passe par le sevrage complet et la recherche d'une cause anatomique
aux douleurs. Si le bilan est négatif les antalgiques non-morphiniques
doivent être utilisés en premier. Les extraits pancréatiques
peuvent être utiles. En dernier recours, l'infiltration alcoolique
du plexus coeliaque puis la chirurgie sont proposés.
Le traitement de la malabsorption
fait appel aux extraits pancréatiques (Créon, Alipase, Eurobiol
par exemple) pris au milieu d'un repas comportant 25g de lipides.
Le traitement du diabète
fait appel selon le stade de l'insuffisance endocrine aux antidiabétiques
oraux puis à l'insuline. Le régime diabétique
est aussi prescrit.
Le traitement médical
du kyste pancréatique non-compliqué et de petite
taille (<2cm) est basé sur la surveillance. De plus grosse taille,
la ponction-drainage sous échographie et la kysto-gastrostomie
per endoscopie permettent d'éviter l'intervention chirurgicale.
Mais ces techniques spécialisées s'adressent aux kystes
pancréatiques superficiels bombant dans le duodénum et l'estomac.
b) Les traitement chirurgicaux
Les examens nécessaires
au bilan préopératoire sont la cholangiographie rétrograde
par voie endoscopique qui complète l'échographie systématique
et l'artériographie
en cas d'exérèse,
d'hypertension
portale ou de wirsungorragie:
* Les interventions de
dérivation sont canalaire pour permettre une décompression
de la glande, kystiques vers le tube digestif, biliaire
pour sténose du cholédoque, ou gastrique en cas de
sténose duodénale
* Les interventions d'exérèse
sont actuellement rares: Dérivation pancréato-cholédociennee
plus difficile techniquement qu'une spléno-pancréatectomie
gauche, pancréatectomie totale et subtotale grevées
d'une mortalité élevée et de séquelles nutritionnelles
graves.
4) Résultats
L'apport par voie orale d'extraits
pancréatiques permet une réduction de la stéatorrhée,
une abolition de la créatorrhée et de maintenir un
état nutritionnel adéquat.
L'effet du sevrage alcoolique
n'apparaît qu'au bout de plusieurs semaines ou mois.
Dernière
modification de cette fiche : 25/10/2007
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