Accueil

   Nos Fiches Maladies
   par spécialités

      - Cardiologie
      - Endocrinologie
      - Hématologie
      - Hépato-Gastro-Entérologie
      - Immunologie
      - Maladies infectieuses
      - Neurologie
      - Pneumologie
      - Rhumatologie
      - Urologie - Néphrologie

   Associations & fiches lecteurs

   Sélection de Livres

 
Partager
    



 

Enquête : MEDinfos et vous

Charte Ethique

Annonceurs



> Hématologie

LEUCEMIE LYMPHOIDE CHRONIQUE

Définition, Intérêt, Physiopathologie
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel, Formes Cliniques
Evolution
Pronostic
Traitement, Conclusion





Publicité
EVOLUTION

Dans un grand nombre de cas, l'évolution de la leucémie lymphoide chronique est stable pendant de nombreuses années. Sous traitement par chlorambucil, la normalisation de la numération formule plaquette est obtenue dans 30% des cas, mais le syndrome tumoral et l'infiltration médullaire persistent.

La médiane de survie est de 5 à 7 ans, émaillée de poussées de moins en moins sensibles avant que n'apparaissent l'insuffisance médullaire, qui constitue un cap dans l'évolution de la maladie.

Diverses complications peuvent assombrir le pronostic:

1) Les infections

C'est la cause la plus fréquente du décès des patients et les infections sont favorisées par l'hypogglobulinémie, un déficit immunitaire cellulaire ou une neutropénie.

Les infections sont surtout bactériennes mais tous les types peuvent se voir.

2) Les cytopénies

L'anémie est de mécanisme central par l'infiltration lymphocytaire, ou périphérique par anémie hémolytique auto-immune ou hypersplénisme. L'étude de la cinétique des hématies marquées au chrome radioactif aide au diagnostic du mécanisme de l'anémie. Une anémie arégénérative profonde doit faire pratiquer un myélogramme pour trancher entre une chimio-toxicité et un envahissement médullaire.

Ces remarques concernant l'anémie sont valables pour la thrombopénie.

3) Les transformations malignes

Le syndrome de Richter, ou survenue d'un lymphome au cours d'une leucémie lymphoide chronique, est observé dans 3 à 10% des cas. Il doit être évoqué devant l'apparition de grosses masses ganglionnaires douloureuses, parfois compressives accompagnées d'une altération de l'état général. Le diagnostic est confirmé par la biopsie ganglionnaire.

Leur pronostic est sombre puisqu'il s'agit de lymphome de haut grade à grandes cellules ou immunoblastique avec une très faible réponse aux chimiothérapies les plus agressives.

La transformation en leucémie prolymphocytaire doit être suspectée devant une altération de l'état général, une augmentation rapide de la splénomégalie et du chiffre des GB>100 000/mm3. Son évolution est péjorative.

4) Les cancers associés

L'incidence des cancers est augmentée chez les patients atteints de leucémie lymphoide chronique (6 à 15% des cas). Le rôle du chlorambucil au long cours est un facteur favorisant. Le cancer de la peau est le plus fréquent, mais tous les types de cancers peuvent se voir: ils doivent être traités vu l'évolution lente de la leucémie lymphoide chronique.

5) Localisations viscérales spécifiques

Elles sont rares mais parfois révélatrices. Tous les organes peuvent être touchés mais, la peau, la sphère ORL (amygdales, glandes salivaires et lacrymales), le poumon et la plèvre, le tube digestif et l'os sont les principaux organes concernés.

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

    © 1999-2019 PL HL - Notice légale
Haut de page