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> Endocrinologie

THYROIDITES

Définition, Physiopathologie
Thyroïdites aiguës
Thyroidites subaiguës
Thyroidites chroniques

Tableau récapitulatif






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Thyroidites chroniques


I Thyroidite lymphocytaire ou thyroïdite d'Hashimoto

La thyroïdite d'Hashimoto est une maladie auto-immune qui survient préférentiellement chez des sujets HLA B8DR3. Elle résulte de l'infiltration lymphoplasmocytaire de la thyroïde avec destruction des follicules juxtaposés et hyperplasie d'autres follicules. L'évolution se fait vers l'hypothyroïdie.

Soulignons dès à présent le polymorphisme de l'affection.

1) Signes cliniques

a) Signes fonctionnels

Les signes endocriniens sont pauvres au début. Ensuite, une hyperthyroïdie peut se voir, mais à terme, l'hypothyroïdie domine.

b) Signes physiques

Un goitre est mis en évidence. Il peut prendre de nombreux aspects mais il faut souligner son évolution très lentement progressive.

2) Diagnostic POSITIF
a) Clinique

Malgré le polymorphisme de l'affection, il est possible de dire qu'une hypothyroïdie durable avec goitre chez l'adulte est une thyroïdite d'Hashimoto

b) Biologie

Le dosage de TSH reflète plus l'état de la fonction thyroïdienne que les taux d'hormones thyroidiennes.

La biologie est par ailleurs essentielle au diagnostic objectivant des taux élevés d'anticorps antithyroïdiens: anticorps antithyroglobuline, anticorps antipéroxydase, et anticorps antimicrosomiaux. Ces derniers sont spécifiques de la maladie et leur taux est corrélée à l'infiltration lymphoplasmocytaire.

c) Imagerie

La scintigraphie est évocatrice par une fixation inhomogène en 'damier'.

d) La biopsie thyroïdienne

Elle confirmerait le diagnostic et est nécessaire au diagnostic différentiel en cas de doute.

3) Diagnostic DIFFERENTIEL

Du fait du polymorphisme de l'affection, les diagnostics différentiels sont très nombreux. Signalons la fréquence des formes latentes, la possibilité de formes pseudo-néoplasiques avec compression et adénopathie, l'association à d'autres maladies auto-immunes.

Enfin, le diagnostic différentiel avec la maladie de Basedow est parfois difficile du fait d'une présentation parfois commune, de formes de passage de l'une à l'autre: seule l'évolution vers hypothyroïdie permet de trancher.

4) EVOLUTION

Dans de rares cas, l'évolution reste stationnaire avec persistance d'un goitre euthyroïdien. Dans les autres cas, l'hypothyroïdie avec atrophie de la glande est la règle.

5) TRAITEMENT

- L'opothérapie substitutive n'est justifiée que si la TSH s'élève
± Un traitement chirurgical est indiqué qu'en cas de nodule froid faisant craindre une néoplasie, ou de gros goitre compressif.

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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