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> Cardiologie


RETRECISSEMENT MITRAL

Définition, Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel, de Gravité
Diagnostic Etiologique
Traitement





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CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE

a) Signes fonctionnels

Le plus souvent, la découverte du rétrécissement mitral est fortuite dans le cadre d'une auscultation systématique ou orientée par un antécédents de rhumatisme articulaire aigue.

La dyspnée variable est un des symptômes annonciateurs.
Les palpitations témoignent d'un trouble du rythme supraventriculaire, l'embolie systémique d'une thrombose auriculaire gauche.
Dans de rares cas évolués, les douleurs thoraciques sont en rapport avec une hypertension artérielle pulmonaire.

b) Signes physiques

L'inspection rapporte dans les cas évolués:

- le 'faciès mitral', mélange d'érythrose et de cyanose prédominant aux pommettes, dans les formes avec insuffisance respiratoire

- le 'nanisme mitral', souvent rencontré chez l'enfant dans les contrées à forte incidence de rhumatisme articulaire aigue.

La palpation peut relever certains signes:

- frémissement cataire ('du chat'), équivalent palpatoire du souffle diastolique, et vibration d'ouverture mitrale

- vibration en rapport avec la fermeture des valves pulmonaires (bord gauche du sternum) et signe de Harzer.

L'auscultation rapporte le rythme de Duroziez qui comprend:

- un éclat de B1

- le claquement d'ouverture mitrale après B2. Le délai entre les 2 bruits est d'autant plus court que le rétrécissement mitral est serré.

- débutant juste après, le roulement diastolique, de timbre grave et grondant, est holodiastolique. Il décroît progressivement avant de connaître un renforcement télédiastolique du à la systole auriculaire. Il se termine par l'éclat de B1.

+ claquement d'ouverture mitrale et roulement diastolique diminuent en inspiration. Les sténoses très serrées voient l'auscultation s'atténuer avec l'effondrement du débit transvalvulaire.

+ Les autres anomalies auscultatoires sont l'éclat du 2ème bruit pulmonaire en cas d'hypertension artérielle pulmonaire, un souffle d'insuffisance tricuspide au foyer xiphoïdien, un souffle d'insuffisance pulmonaire.

Il faut rechercher les signes d'insuffisance cardiaque (IC).

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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