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> Hématologie

LES SYNDROMES MONONUCLEOSIQUES

Définition, Intérêt
Physiopathologie

La mononucléose infectieuse
Le cytomégalovirus
La toxoplasmose
Autres syndromes mononucléosiques
Conclusion





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PHYSIOPATHOLOGIE

1) Le splénomégalie

L'hyperleucocytose s'élève entre 10 000 et 20 000/mm3, avec lymphocytose comprise entre 5 000 et 10 000 (30 à 90%).

Les cellules ont la morphologie des lymphocytes transformés in vitro par la PHA (phytohémagglutinine) et sont caractérisées par leur pléomorphisme. Tous les intermédiaires sont possibles entre les cellules décrites ci-dessous:

- lymphocytes normaux
- cellules lymphoïdes d'allure plasmocytaire. Des aspects immunoblastiques ne sont pas rares.
- et surtout, grandes cellules mononuclées à cytoplasme abondant, typiquement hyperbasophiles et à noyau excentré

- La conjonction de et permet le diagnostic de splénomégalie. Le myélogramme n'est pas nécessaire.

+ Le pourcentage des polynucléaires neutrophiles est abaissé et une neutropénie absolue peut se rencontrer. Dans certains cas, des anomalies des globules rouges et des plaquettes peuvent se voir selon l'étiologie: anémie hémolytique et thrombopénie périphérique auto-immunes.

2) Le diagnostic différentiel

Il ne se pose pratiquement pas. La leucémie aigue lymphoblastique principalement (aspect monomorphe de la population lymphocytaire, anémie et thrombopénie), la leucémie lymphoide chronique et une monocytose réactionnelle seront éliminées par le cytologiste.

3) Approche du diagnostic étiologique

Le diagnostic étiologique peut parfois être dicté par la clinique, mais le plus souvent on a recours à des examens de certitude diagnostic.

L'Epstein Barr Virus (HBV) est responsable de la plupart des syndromes mononucléosiques observés. Toxoplasma gondii et le cytomégalovirus viennent au 2° rang. Enfin, d'autres affections sont plus rarement l'occasion d'un syndrome mononucléosique, parmi lesquelles l'infection à VIH.

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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