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Hématologie
ANEMIES
PAR CARENCE MARTIALE
Définition,
Intérêt
Physiopathologie
Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Etiologique
Traitement et Conclusion
PHYSIOPATHOLOGIE
Les anémies par carence
martiale sont les plus fréquentes des anémies. Un
terme équivalent est celui d'anémie ferriprive.
Les réserves en
fer de l'organisme et les pertes quotidiennes sont respectivement
de 1200mg et de 1mg chez l'homme, de 600mg et 1,5mg chez la femme. En
pays industrialisés, les besoins sont normalement couvert par l'alimentation,
mais le nombre croissant des personnes sédentaires et les exigences
de l'esthétisme expliquent qu'une spoliation même minime
ne puisse être compensée.
La ferritine donne
une estimation des réserves en fer de l'organisme. Son interprétation
doit d'abord éliminer un état inflammatoire chronique, une
affection maligne, une cytolyse ou une hyperthyroïdie, situations
où la ferritine s'élève indépendamment de
l'état des réserves.
Les carences martiales entraînent une augmentation de l'absorption
du fer qui, de 10% peut passer à 30%. Cette absorption nécessite
un pH gastrique acide pour maintenir le fer sous forme de fer ferreux.
L'anémie témoigne d'un déficit profond des réserves
de l'organisme au point que la synthèse de l'hème s'en trouve
ralenti. Chaque érythroblaste subit un nombre excessif de mitoses,
d'où une diminution du volume globulaire.
Chez la femme, les besoins
exigés pour une grossesse sont de 650 mg! Au cours
du dernier trimestre, on assiste à l'apparition d'une anémie
de dilution.
Chez le nourrisson,
les besoins quotidiens sont de 1mg/kg. De plus, il existe chez
lui une microcytose
avec hypochromie
physiologique avec un taux d'hémoglobine avoisinant les 11g.
Dernière
modification de cette fiche : 27/08/2007
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