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> Pneumologie

TUBERCULOSE PULMONAIRE ET PRIMO-INFECTION TUBERCULEUSE

Définition, Intérêt
Physiopathologie

La primo-infection Tuberculeuse
La Tuberculose pulmonaire commune
Formes Cliniques
Evolution
Traitement
Conclusion





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LA TUBERCULOSE PULMONAIRE COMMUNE (80% des CAS DE TUBERCULOSE)

1) Clinique

a) Signes fonctionnels

Une toux prolongée souvent productive est le Signe fonctionnel d'appel le plus important mais peu spécifique. Les hémoptysies sont tardives mais amènent le patient à consulter. La dyspnée est l'apanage des formes étendues.

Toute toux persistant plus de 3 semaines doit faire pratiquer une radiographie pulmonaire.


b) Signes généraux/Signes physiques

Les Signes généraux sont peut être plus évocateurs et sont du même type que ceux de la primo-infection tuberculeuse. Leur présence est quasi-constante.

Les signes d'examen sont très pauvres.

2) Atypiques

Dans 30% des cas, la découverte d'une tuberculose est le fait d'un dépistage systématique. Ces patients présentent le plus souvent une symptomatologie négligée en rapport avec la tuberculose . Ailleurs, c'est l'analyse d'une radiographie pulmonaire pratiquée pour une autre raison qui fait le diagnostic.

3) La Radiographie pulmonaire

3 types de lésions peuvent se rencontrer au cours d'une tuberculose de façon isolée ou associée: les images nodulaires, infiltratives ou excavées (cavernes). Leurs sièges habituels sont les parties supérieures et postérieures des lobes supérieurs (apex) et inférieurs (segment de Fowler), où elles peuvent être limitées ou diffuses, uni- ou bilatérales.

Il faut insister sur l'extraordinaire variété d'images radiologiques possibles.

4) Les éléments non-spécifiques du diagnostic

La VS est habituellement accélérée. La NFP peut montrer aussi bien une polynucléose qu'une leucopénie. Une hyponatrémie est habituelle mais non-spécifique.

Quant à l'IDR, elle est positive mais n'est d'aucune aide pour différencier une infection ancienne d'une tuberculose-maladie active. Cette dernière peut même s'accompagner d'une négativation de la réaction tuberculinique.

5) Le diagnostic bactériologique

Le diagnostic de tuberculose, suspecté sur la clinique et la radiographie pulmonaire, doit être confirmé par les examens bactériologiques.

L'examen direct de l'expectoration est l'examen le plus rentable dans la mesure où le patient présente une toux spontanément productive. Dans les autres cas, les tubages gastriques pratiqués 3matins de suite avec examen direct après coloration de Ziehl-Nielsen qui met en évidence des BAAR en rose, et mise en culture sur milieu de Lowenstein sont de mise. La fluorescence est plus sensible que la simple coloration de Ziehl. La dernière éventualité est l'endoscopie où il est possible d'effectuer une aspiration directe ou un lavage broncho-alvéolaire.

Quand les lésions sont excavées, l'examen direct est positif dans 90% des cas, 70% en cas de lésions purement infiltratives. Il faut alors attendre les cultures qui ne sont positives qu'après un délai minimum de 3semaines (entre 3 et 6 semaines). Des techniques de culture rapide (milieu liquide de Bactec) et de biologie moléculaire mettant en évidence l'ADN bactérien peuvent être mises en oeuvre, apportant le diagnostic bactériologique de façon plus rapide. L'antibiogramme est obligatoire même si l'actuelle résistance primaire des bacilles tuberculeux est rare.

Sont considérés comme contagieux uniquement les patients chez qui l'on trouve des bacilles tuberculeux à l'examen direct de l'expectoration. De fait, les patients porteurs d'une caverne sont plus contagieux que les autres.
Les sujets concernés par la contagion sont ceux qui vivent sous le même toit que le patient. Le risque de contagion est presque nul sur le lieu du travail.
La recherche de localisations secondaires est inutile en l'absence de symptomatologie en rapport, sauf dans le cas particulier de la miliaire tuberculeuse.

Dernière modification de cette fiche : 05/11/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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