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        Maladies infectieuses 
         
        MENINGITES 
        PURULENTES 
      Définition, 
        Intérêt, Physiopathologie 
        Circonstances de Découverte 
        Diagnostics Positif, Etiologique 
      
      Gravité 
        clinique rejoignant EVOLUTION et PRONOSTIC 
        Traitement, Conclusion 
         
         DIAGNOSTIC 
        POSITIF et ETIOLOGIQUE 
       1) Clinique 
         
       Le diagnostic de méningite 
        purulente est pressenti par les seules données cliniques devant 
        un tableau franc d'apparition rapide en moins de 24h. La clinique 
        peut même orienter vers un germe précis: 
         
         
      a) En faveur du Méningocoque 
        ou méningite cérébro-spinale 
         
       Une semaine avant la méningite 
        existent fréquemment de signes d'angine ou d'atteinte pulmonaire 
        discrets. Le signe caractéristique est l'existence d'un purpura 
        pétéchial 
        parfois diffus à rechercher attentivement au niveau des membres, 
        du tronc et des muqueuses. 
      Le purpura extensif et nécrotique 
        de la septicémie 
        à méningocoque ou purpura fulminans est la forme 
        extrême de la maladie avec état de choc et Coagulation Intra-Vasculaire 
        Disséminée (CIVD) 
        dont le pronostic est sombre." la tableau, la présence d'un 
        purpura lors d'une méningite est pathognomonique d'une méningococcie. 
        Le liquide cephalo-rachidien y est clair au début, mais fourmille 
        de méningocoques à l'examen direct: 
         
         - Le traitement n'appelle aucun délai et le sujet est évacué 
        avec présence d'un médecin après avoir effectué 
        la ponction lombaire et injecté: 
       - 25mg/kg d'ampicilline 
        - 50mg/kg de thiamphénicol en cas d'allergie 
        - L'hôpital doit être prévenu par un tiers 
         
        NB: En France, le méningocoque est la cause la 
        plus fréquente de méningite purulente et le sérotype 
        B prédomine.  
         
       
        b) En faveur du Pneumocoque 
         
       Ce sont surtout des facteurs 
        favorisants: 
       - brèche ostéo-méningée 
        secondaire à un traumatisme cranien ou une intervention 
        chirurgicale, rarement congénitale. La rhinorrhée de 
        liquide cephalo-rachidien, volontiers positionnelle, est un signe d'appel. 
       - foyer infectieux de voisinage 
        comme une sinusite frontale ou surtout, une otite suppurée 
        ou une mastoïdite. 
       - déficit de l'immunité 
        humorale dont il faut rapprocher la splénectomie ou l'asplénie 
        fonctionnelle des drépanocytoses où l'affection prend 
        un aspect septicémique. 
         
        - La méningite à pneumocoque est brutale, souvent associée 
        à d'autres signes neurologiques et évolue vers le cloisonnement 
        en cas de retard diagnostic ou thérapeutique. La mortalité 
        est de 30% et les séquelles nombreuses. 
         
         
      c) En faveur de la méningite 
        à haemophilus influenzae 
         
       80% des cas sont rencontrés 
        chez l'enfant âgé de 2 mois à 2 ans (les 2 autres 
        germes sont aussi fréquents à tout âge): il s'agit 
        d'une méningite secondaire à une septicémie. 
       Au-delà, les mêmes 
        facteurs favorisants que ceux énumérés ci-dessus 
        sont retrouvés. 
      Dernière
            modification de cette fiche : 10/10/2007  |