Accueil

   Nos Fiches Maladies
   par spécialités

      - Cardiologie
      - Endocrinologie
      - Hématologie
      - Hépato-Gastro-Entérologie
      - Immunologie
      - Maladies infectieuses
      - Neurologie
      - Pneumologie
      - Rhumatologie
      - Urologie - Néphrologie

   Associations & fiches lecteurs

   Sélection de Livres

 
Partager
    



 

Enquête : MEDinfos et vous

Charte Ethique

Annonceurs



> Endocrinologie

HYPOTHYROIDIES

Définition, Intérêt, Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Etiologique
Traitement et Conclusion





Publicité
TRAITEMENT

1) Buts

Il s'agit de substituer la déficience hormonale thyroïdienne.

2) Moyens

- Essentiellement la T4L par voie orale (Lévothyrox, L-Thyroxine). La T3, du fait de son effet brutal, et les extraits thyroïdiens ne sont plus utilisés.

 

3) Indications

Le traitement hormonal est indiqué à vie dans toutes les hypothyroïdies cliniques ne comportant pas de caractère transitoire, et notamment pour les hypothyroidies médicamenteuses:

Son institution se fait par palier jusqu'à atteindre la dose efficace:

- celle-ci sera de 100 à 150 μg pour les hypothyroïdies primaires, un peu moins dans les hypothyroïdies secondaires.

- chez le sujet jeune, la dose initiale est de 50 μg et atteint 100 μg au bout d'une semaine. La plus grande prudence est indiquée chez le sujet âgé ou insuffisant coronarien: posologie initiale de 5 μg, augmentation très progressive de 5 μg tous les 3 jours jusqu'à un palier de 50 μg où un contrôle d'efficacité biologique est effectué. Dans les cas limites, l'effet cardiovasculaire des hormones thyroidiennes peut être contrebalancé par la prescription de béta-bloquants ou le renforcement du traitement anti-angineux.

Dans l'exceptionnelle résistance aux hormones thyroidiennes, le traitement fait appel à la molécule la plus active (+ Cynomel, Trithyral, Euthyral...).

Le coma hypothyroïdien requiert une hospitalisation en soins intensifs avec réanimation symptomatique, une substitution par voie IV avec dose de charge de l'ordre de 400 μg. Une corticothérapie par hémisuccinate d'hydro-cortisone (HSHC) est instituée systématiquement dans l'hypothèse d'une insuffisance surrénalienne associée.

4) Résultats

Le patient est transformé par le traitement: disparition des signes cliniques, reprise d'activité...

5) Surveillance

La surveillance est clinique bien sûr, mais surtout biologique avec contrôle de l'hormonémie. Le dosage de T3 semble être plus fiable. En cas d'hypothyroïdie d'origine basse, la TSH est l'indice d'euthyroïdie le plus important.

Chez l'insuffisant coronarien, l'objectif n'est pas toujours d'atteindre l'euthyroïdie avec TSH normale. Un état cardiaque sévère justifie même une légère hypothyroïdie.

CONCLUSION

L'hypothyroïdie doit être confirmée au moindre doute par les examens biologiques habituels. En effet, une présentation polymorphe conduit souvent à de faux diagnostic, surtout chez le vieillard. Les étiologies sont nombreuses, dominées par les causes liées à l'iode et les maladies auto-immunes. Le traitement substitutif est très efficace car étiologique. Il imposera la prudence chez le sujet âgé et le vasculaire.

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

    © 1999-2019 PL HL - Notice légale
Haut de page