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    Cardiologie
 
 ANEVRYSME 
    DE LAORTE ABDOMINALE
 
 Définition,Interêt 
        et PhysiopathologieCirconstances de Découverte
 Diagnostic positif
 Diagnostic différentiel et 
        formes graves (rupture d'anévrysme)
 Forme clinique, Evolution, Pronostic
 Traitement et Conclusion
 
 DIAGNOSTIC 
        POSITIF  1) Clinique
  La clinique d'un anévrysme 
        de l'aorte abdominale ne prête à discussion que dans les 
        petits anévrysmes. Un examen simple comme l'échographie 
        permet d'affirmer ou d'infirmer le diagnostic.
 
 2) L'ASP
  Elle ne montre l'anévrysme 
        que s'il est calcifié. Il est alors surtout vu sur le profil. 
        Les calcifications dessinent alors la paroi anévrysmale.
 
 3) Echographie et scanner
  L'échographie 
        localise parfaitement l'anévrysme, en mesure grossièrement 
        la taille, précise l'existence d'une thrombose intrasacculaire. 
        Par contre, elle est moins précise en ce qui concerne la localisation 
        par rapport aux artères rénales.  Le scanner apporte 
        des renseignements supplémentaires (dimensions précises, 
        extension vers le haut et le bas) mais ne dispense pas de l'angiographie 
        préopératoire
 
 Le Diagnostic 
        fait, le bilan préopératoire comprend 2 aspects: le bilan 
        local et le bilan général.
 
 4) Le bilan local: l'artériographie
  Elle est destinée à 
        préciser l'extension de la poche: en haut vers les artères 
        rénales, et en bas vers la bifurcation aortique ou même les 
        artères iliaques. Ces 2 notions sont fondamentales pour la 
        stratégie thérapeutique.  L'artériographie, qu'elle 
        soit digitalisée ou non doit être intra-artérielle, 
        le plus souvent par voie fémorale.Les limites de l'examen sont:
  - la taille réelle 
        du fait d'une fréquente thrombose murale- la mauvaise injection des artères iliaques du fait de la dilution 
        du produit dans le volume anévrysmal, sauf en angiographie digitalisée
 
 
 5) Le bilan général: 
        le bilan vasculaire
  Le patient atteint d'un anévrysme 
        de l'aorte abdominale est un polyartériel: il est hypertendu dans 
        40% des cas, il est porteur d'une coronaropathie patente ou latente dans 
        50% des cas, et enfin, un athérome carotidien, une artériopathie 
        des membres inférieurs ou une insuffisance rénale chronique 
        sont fréquemment retrouvées.Le bilan général comprend donc:
  - un doppler des troncs 
        supra-aortique, des artères iliaques et des membres inférieurs  - un bilan rénal avec 
        urée/créatinine* et urographie intra-veineuse. Dans 
        ce dernier cas, on peut se contenter du temps urographique de l'artériographie.  - un bilan cardiaque variable 
        comprenant selon le cas et la symptomatologie présentée 
        par le patient: electro-cardiogramme*, scintigraphie isotopique voire 
        coronarographie.  L'épreuve d'effort 
        impliquant un effort important est proscrite. En pratique, si le doppler 
        ne montre pas de diffusion importante de la maladie, l'interrogatoire 
        et l'electro-cardiogramme suffisent.
 En cas de 
        prérupture, les examens à pratiquer sont ceux marqués 
        d'une*. Dernière
        modification de cette fiche : 27/08/2007 |