Accueil

   Nos Fiches Maladies
   par spécialités

      - Cardiologie
      - Endocrinologie
      - Hématologie
      - Hépato-Gastro-Entérologie
      - Immunologie
      - Maladies infectieuses
      - Neurologie
      - Pneumologie
      - Rhumatologie
      - Urologie - Néphrologie

   Associations & fiches lecteurs

   Sélection de Livres

 
Partager
    



 

Enquête : MEDinfos et vous

Charte Ethique

Annonceurs



> Urologie - Néphrologie

POLYKYSTOSES RENALES

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Diagnostic Différentiel
Evolution, Traitement





Publicité
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE

1) Typiques: l'échographie orientée par des antécédents familiaux chez l'enfant

Les kystes sont visibles dans 70% des cas en échographie à partir de l'adolescence.

En-dessous de 30 ans, on les retrouve dans 80% des cas.

Au-delà, dans la totalité des cas: une échographie normale à ces âges exclut le diagnostic.

NB: le scanner est plus sensible mais peu utilisé.

Moyen classique de diagnostic, l'UIV n'est plus utilisée dans ce but.

La taille des kyste est variable (de 1 à 10cm, ou plus) mais dans tous les cas de croissance progressive.

2) Atypiques: un syndrome rénal ou urinaire chez l'adulte

La symptomatologie apparaît pendant la 4° décennie faite de douleur lombaire, hématurie macroscopique, hypertension artérielle, infection kystique ou colique néphrétique. Une infection urinaire basse est possible chez la femme.

A terme, le tableau réalisé associe une hypertension artérielle* et une néphropathie interstitielle chronique: protéinurie/hématurie, rares cylindres hématiques, pyurie fréquente. Les reins sont palpables. Une infection chronique peut participer au déterminisme de l'insuffisance rénale chronique. Cette dernière apparaît progressivement.

3) Par une complication

Ce peut être la découverte de la maladie lors du bilan d'une polyglobulie par hypersécrétion d'érythropoïétine ou de la rupture d'un anévrysme intracérébral.

4) Les autres localisations de la maladie sont fréquentes

Les kystes hépatiques sont présents dans 30% des cas. Le plus souvent cliniquement latents, ils peuvent devenir douloureux ou s'infecter. Par contre l'insuffisance hépato-cellulaire est rare.

Les anévrysmes intracérébraux se rencontrent à une fréquence de 10%. Le dépistage par Imagerie par résonnance magnétique est plus souvent proposé que l'artériographie.

Les atteintes valvulaires aortiques et mitrale de type insuffisance sont plus fréquentes que dans la population générale et facilement mise en évidence par l'échocardiographie.

Dernière modification de cette fiche : 05/11/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

    © 1999-2019 PL HL - Notice légale
Haut de page