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> Rhumatologie

SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Evolution, Formes Cliniques et Diagnostic de Gravité
Traitement, Conclusion





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DIAGNOSTIC POSITIF

1) Clinique

Dans la forme typique de l'atteinte initiale lombo-pelvienne, le diagnostic est facile avec l'aide de la radiologie. Dans les autres formes, le diagnostic différentiel doit être évoqué. En tout état de cause:

Il faut penser à la spondylarthrite ankylosante devant des douleurs à recrudescence nocturne intéressant la région lombosacrée chez un homme jeune.

2) Biologie

* Un syndrome inflammatoire est présent
* Le liquide synovial est inflammatoire
* Dans 80% des cas, l'antigène HLAB27 représente un excellent signe d'orientation

Les autres marqueurs (ASLO, FR, ACAN...) sont négatifs

3) La radiologie

a) L'arthrite sacro-iliaque

C'est la clé du diagnostic de spondylarthrite ankylosante. Elle y est classiquement constante, précoce et bilatérale mais dans un certain nombre de cas, elle peut être plus tardive et/ou unilatérale:

- Au stade 1, on assiste à un pseudo-élargissement de l'interligne articulaire siégeant initialement à la partie inférieure de l'articulation. C'est une déminéralisation de la région sous-chondrale avec bientôt érosions et condensation marginale surtout nette sur le versant iliaque.

- La condensation se complète au stade 2, déterminant un interligne plus étroit avec apparition de ponts osseux (aspect en 'timbre-poste')

- Le stade 3 est représenté par la soudure complète de l'articulation.

NB: l'articulation sacro-iliaque du sujet<18ans et du vieillard sont difficiles à interpréter.

b) La syndesmophytose rachidienne

C'est le second signe important de la spondylarthrite ankylosante mais nettement plus tardif.

Le début du phénomène se fait au niveau de la charnière dorso-lombaire avec évolution de proche en proche. Il peut être précédée par une résorption du coin antérieur de la vertèbre ('spondylite antérieure de Romanus') plus facile à mettre en évidence sur le cliché de profil avec alignement du bord antérieur des vertèbres. La syndesmophytose est une ossification qui naît au coin de la vertèbre, se développe verticalement et fusionne avec une formation similaire de la vertèbre adjacente.

- A terme, la syndesmophytose réalise les aspects de 'tige de bambou' ou de 'vis à pressoir'.

c) Signes osseux accessoires

L'arthrite des inter-apophysaires postérieures se manifeste par un interligne flou et irrégulier dont l'évolution se fait vers la synostose. De même, on assiste tardivement à une ossification des ligaments jaunes, inter-épineux et inter-apophysaires en 3 'rails de tramway'.

- Enfin, des signes de spondylodiscite inflammatoire ou de subluxation atloïdo-axiale (beaucoup plus rare que dans la polyarthrite rhumatoide) doivent être recherchés.

Au niveau périphérique, les signes radiologiques sont similaires à ceux de la polyarthrite rhumatoide mais s'en différencient par une tendance moins destructrice et plus constructive. La hanche peut revêtir 3 aspects qui, à la différence de l'articulation sacro-iliaque, ne sont pas 3 stades successifs: les coxites banale, densifiante et synostosante.

d) Les enthésopathies

Ici aussi, l'aspect radiologique passe par 2 phases successives: ostéoporose locale puis ossification en spicule pouvant réaliser un aspect 'hérissé' de l'os, notamment au niveau calcanéen.

4) Le scanner et la scintigraphie osseuse

Dans les cas difficiles et douteux, le scanner permet d'objectiver des lésions précoces sacro-iliaques et vertébrales.

Très sensible mais peu spécifique, la scintigraphie montre de façon très précoce les lésions évolutives parfois infracliniques par 3 ou 4 foyers d'hyperfixations, évocatrices par leur topographie et la comparaison aux radiographies.

Dernière modification de cette fiche : 05/11/2007


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moins de 1 an

entre 1 et 2 ans

entre 2 et 5 ans

plus de 5 ans

2 - Quel est votre traitement actuel?
3 - Votre spondylarthrite ankylosante est-elle stabilisée par ce traitement?

oui, parfaitement

oui, mais de façon incomplète

non, pas du tout

4 - Quelle est la fréquence de vos crises de douleurs articulaires?

1 par semaine

Entre 1 par semaine et 1 crise par mois

Entre 1 crise par mois et 1 crise tous les 6 mois

Entre 1 crise tous les 6 mois et 1 crise par an

Moins d’1 crise par an

5 - En plus de votre traitement médicamenteux, vous réalisez des exercices de kinésithérapie...

Dorso-lombaire

Respiratoire

Dorso-lombaire et respiratoire

Non, je ne réalise pas d’exercice de kinésithérapie

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 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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