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> Hépatologie - Gastrologie - Entérologie

HEPATOPATHIES ET CIRRHOSES NON - ALCOOLIQUES

Les cirrhoses post-hépatitiques
La cirrhose biliaire primitive ou maladie de Hanot
Les cirrhoses biliaires secondaires
Les splénomégalies cirrhogènes et maladie de Banti
La cholangite sclérosante primitive
La maladie de Wilson ou dégénérescence hépato-lenticulaire
Les hémochromatoses (cf chapitre Spécifique)
Cirrhose et déficit en a1-antitrypsine
Autres étiologies plus rares





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La maladie de Wilson ou dégénérescence hépato-lenticulaire

C'est une surcharge en cuivre du foie et du système nerveux central d'origine génétique à transmission autosomale récessive. Son déterminisme est une insuffisance en caeruloplasmine, protéine vectrice migrant avec les a2-globulines.

La symptomatologie associe une hépatopathie d'expression très variable à des signes neurologiques. Ces derniers sont à type d'hypertonie et de tremblement pseudo-parkinsoniens, de dystonie paroxystique et de sialorrhée. Un syndrome psychiatrique peut exister en dehors de toute symptomatologie neurologique. L'hépatopathie est souvent révélatrice chez l'enfant.

Une atteinte rénale est possible avec hyperamino-acidurie, protéinurie, glycosurie témoignant de la tubulopathie wilsonnienne. La survenue d'une hémolyse intravasculaire brutale traduit souvent une poussée évolutive de la maladie.

La diminution de la caeruloplasmine et de la cuprémie, une cuprurie élevée sont les signes biologiques de l'affection. L'examen à la lampe à fente met inconstamment en évidence mais de façon pathognomonique l'anneau vert cornéen de Kaiser-Fleisher. La biopsie hépatique retrouve la surcharge et la quantifie.

Le principal diagnostic différentiel est une hépatite chronique, de par la présence d'un syndrome cytolytique et l'absence d'antigène HBs.

Le traitement est basé sur la D-pénicillamine, chélateur extravasculaire du cuivre facilitant son élimination. Administré par voie orale, sa dose efficace progressivement atteinte est celle permettant d'obtenir une cuprurie de 1 000µmol/j. L'efficacité est satisfaisante quand utilisée tôt dans le cours de la maladie. Les effets secondaires en limitent l'utilisation. Une alternative est représenté par le dichlorure de trientine (triéthylène tétramine).

Dernière modification de cette fiche : 25/10/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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