Accueil

   Nos Fiches Maladies
   par spécialités

      - Cardiologie
      - Endocrinologie
      - Hématologie
      - Hépato-Gastro-Entérologie
      - Immunologie
      - Maladies infectieuses
      - Neurologie
      - Pneumologie
      - Rhumatologie
      - Urologie - Néphrologie

   Associations & fiches lecteurs

   Sélection de Livres

 
Partager
    



 

Enquête : MEDinfos et vous

Charte Ethique

Annonceurs



> Endocrinologie

INSUFFISANCE ANTEHYPOPHYSAIRE

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte
Formes Cliniques

Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Etiologique
Traitement





Publicité
DIAGNOSTIC POSITIF

Le diagnostic de l'affection est biologique, l'imagerie objective la lésion responsable.

1) Biologie

L'affirmation d'un déficit particulier d'origine haute repose sur la mise en évidence d'une baisse des taux d'hormones périphériques et, conjointement, de la non-élévation du taux de la stimuline correspondante.

Des tests dynamiques sont utilisés en cas d'affirmation d'un déficit partiel et que l'on veut explorer les autres hormones apparemment normales: il y a alors aréactivité des hormones hypophysaires aux divers stimuli exogènes. Ils ne sont d'aucune utilité pour différencier une origine hypophysaire d'une origine hypothalamique. Il est possible de coupler ces tests de stimulation.

a) Exploration du déficit thyréotrope

Les formes libres des hormones thyroidiennes et la TSH sont conjointement retrouvées diminuées.

- Le test de stimulation est le test au TRH qui montre une absence de réponse.

b) Exploration du déficit corticotrope

Le test à l'eau est positif
ACTH, bLPH (partie de la proopiomélanocortine, précurseur de l'ACTH) sont diminuées de même que la cortisolémie et la cortisolurie

- Le test de stimulation au CRH, au Synacthène sont utilisés. Le test à la Métopirone, qui bloque la dernière étape de la synthèse du cortisol et entraîne normalement une augmentation du composé S et de l'ACTH, montre l'absence d'augmentation du composé S. Le test à l'insuline, en entraînant une hypoglycémie, devrait voir les taux de cortisol augmenter.

c) Exploration du déficit gonadotrope

FSH, LH, sont abaissés mais normaux si l'oestradiol est abaissée
Chez l'homme, c'est le dosage de la testorérone qui prévaut
- La variabilité du test de stimulation LH-RH ne permet pas de préjuger du niveau de l'atteinte

d) Exploration du déficit somatotrope

Le dosage de la GH dont on connaît les fluctuations est avantageusement remplacé par le dosage de somatomédine C ou IGF1. Elles sont toutes 2 retrouvées diminuées.

- Le test au GH-RH est le test de stimulation. D'autres tests peuvent être utilisés: test à l'arginine, à l'ornithine ou à l'insuline, qui stimulent la sécrétion de GH.

e) Exploration du déficit lactotrope

La prolactine est diminuée
Il est inutile de recourir à des tests de stimulation

Ces 2 derniers déficits sont rarement recherchés chez l'adulte.


2) Imagerie

Elle est axée sur la recherche d'une pathologie de la selle turcique qui montrera, si une lésion est mise en évidence:

a) Les radiographies de la selle turcique

Elles montrent successivement une augmentation de la taille de la selle, accompagnée d'une déminéralisation (sauf dans l'acromégalie) et d'une déformation des parois, parfois une image de double-fond ou d'obliquité sur le cliché de face. Des calcifications sont évocatrices de crâniopharyngiomes mais peuvent être le témoin d'autres tumeurs.

b) Le scanner est l'examen de référence

Les coupes millimétriques réalisées avec ou sans produit de contraste détectent les microadénomes à partir d'une taille de 3mm de diamètre mais ce n'est pas toujours le cas. Ceux-ci sont le plus souvent hypodenses. Les macroadénomes sont plus facilement mis en évidence. L'extension loco-régionale doit alors être précisée.

c) L'Imagerie par résonnance magnétique, pas supérieure au scanner dans cette indication mais présente plusieurs avantages:


- Elle permet parfois de visualiser des microadénomes invisibles au scanner
- Elle est possible chez la femme enceinte mais impossible en cas de pace-maker ou de matériel métallique intracrânien
- Elle visualise mieux l'extension et aide le chirurgien dans son geste.

+ L'artériographie

Elle est parfois pratiquée si aucune lésion n'est mise en évidence car un anévrysme carotidien compressif peut être responsable du tableau.

3) Bilan ophtalmologique

A terme, le bilan ophtalmologique est nécessaire à la recherche d'une anomalie du champ visuel: d'abord quadranopsie temporale supérieure, l'anomalie se complète pour devenir une hémianopsie bitemporale.

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

    © 1999-2019 PL HL - Notice légale
Haut de page