Accueil

   Nos Fiches Maladies
   par spécialités

      - Cardiologie
      - Endocrinologie
      - Hématologie
      - Hépato-Gastro-Entérologie
      - Immunologie
      - Maladies infectieuses
      - Neurologie
      - Pneumologie
      - Rhumatologie
      - Urologie - Néphrologie

   Associations & fiches lecteurs

   Sélection de Livres

 
Partager
    



 

Enquête : MEDinfos et vous

Charte Ethique

Annonceurs



> Cardiologie

ENDOCARDITE INFECTIEUSE

Définition, Intérêt
Epidémiologie, Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostic Positif
Diagnostic de Gravité
Diagnostic Etiologique
Formes Cliniques
Evolution
Pronostic, Traitement
Conclusion





Publicité
CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE

1) Typiques: la forme subaiguë, ou endocardite infectieuse d'Osler, habituellement due au streptocoque

a) Signes fonctionnels

Ils sont représentés par des manifestations douloureuses retrouvées dans la moitié des cas: arthralgies, lombalgies, myalgies

b) Signes généraux

Le syndrome infectieux peut dominer la scène clinique avec la fièvre, élément fondamental toujours présent à un moment quelconque de l'évolution et de tous types. Frissons et sueurs l'accompagnent lors des pics fébriles. Asthénie, anoréxie et amaigrissement est l'apanage des formes prolongées.

- Signes physiques: le tableau ressemble à un syndrome grippal : l'examen est primordial!!

Le 2° élément fondamental est l'existence d'un souffle cardiaque. Sur une valvulopathie, le diagnostic est toujours suspecté devant une modification du souffle (apparition d'une insuffisance aortique surajouté à un retrecissement aortique, augmentationd'une insuffisance mitrale, diminution de la tension artérielle en cas d'insuffisance aortique).

Dans les autres cas, seule l'auscultation attentive quotidienne permet de le retrouver. Le souffle d'insuffisance tricuspide est particulièrement difficile à entendre.

Toute fièvre inexpliquée durant plus de 10 jours, chez un patient porteur d'un souffle cardiaque doit faire soulever le diagnostic d'endocardite infectieuse jusqu'à preuve du contraire.
La découverte d'un souffle
diastolique est décisive quelque soit son intensité. Celle d'un souffle systolique fait hésiter avec le problème d'un souffle fonctionnel favorisé par une anémie ou l'hyperthermie.


En dehors d'une pâleur, d'autres signes doivent être recherchés:

- splénomégalie primordiale, d'autant plus que l'état septicémique n'est pas évident

- signes cutanés, que ce soient les lésions érythémateuses, les taches purpuriques ou de façon plus évocatrice, un faux panaris

2) Atypique

- L'absence de fièvre traduit souvent une antibiothérapie préalable à l'aveugle
- Une aggravation brutale de la cardiopathie initiale peut être un mode de début

3) Par une complication infectieuse inaugurale

- spondylodiscite surtout lombaire
- accident embolique à manifestation neurologique (coma, hémiplégie, hémorragie méningée) dont le caractère fébrile et la survenue chez un cardiaque doivent attirer l'attention.

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

    © 1999-2019 PL HL - Notice légale
Haut de page