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DISSECTION AORTIQUE

Définition, Intérêt
Physiopathologie
Circonstances de Découverte

Diagnostic Positif
Diagnostic Différentiel
Diagnostic Etiologique
Pronostic
Traitement et Conclusion





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CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE

1) Typiques

a) Signes fonctionnels

La douleur est le symptôme le plus fréquent (90%). Ses caractères sont les suivants:

- survenue spontanée, rarement provoquée par un effort
- son intensité est d'emblée maximale
- son siège est rétrosternal
- son irradiation se fait dans le dos, entre les 2 omoplates, et assez souvent vers le bas
+ la migration de la douleur est classique mais inconstante, semblant suivre le trajet anatomique de l'aorte

Les symptômes neurologiques d'origine ischémique peuvent être au premier plan et faire égarer le diagnostic. L'extension de la dissection aux artères cervicales en est responsable. Les troubles de conscience, une syncope ou un équivalent mineur sont en rapport avec l'ischémie cérébrale. Une paralysie périphérique, une paraplégie ou une hémiplégie peuvent aussi être présentes.

b) Signes généraux

L'état général est respecté ou le faciès est celui d'un malade atteint d'une anémie aiguë
A un stade plus tardif, la fièvre témoigne de la résorption de l'hématome

c) Signes physiques

Le souffle diastolique d'insuffisance aortique (IA) est une découverte auscultatoire: elle affirme une dissection et l'atteinte de l'aorte ascendante au moins dans sa partie initiale. Les signes périphériques de l'IA peuvent exister en cas de régurgitation massive (cf chapitre correspondant).

Si elle se prolonge, elle peut déterminer une insuffisance ventriculaire gauche. Il faut se méfier d'une dissection aortique survenant chez un patient déjà porteur d'une IA (dysplasie aortique, hypertension artérielle ancienne sévère)...

L'hypertension artérielle est fréquente. L'implication thérapeutique d'une hypertension artérielle est prioritaire.

Les manifestations artérielles périphériques sont l'expression de l'extension de la dissection aux branches collatérales aortiques, ou plus simplement de leur compression.

Elle est le plus souvent asymptomatique et doit être recherchée par l'examen clinique qui rapporte: la diminution ou l'abolition d'un pouls périphérique, ou une asymétrie tensionnelle aux membres supérieurs.

2) Par une complication

Certains caractères de la douleur orientent vers une possible complication:

- la reprise douloureuse après une rémission fait suspecter une extension secondaire, un infarctus du myocarde par atteinte coronaire, ou une tamponnade par rupture dans le péricarde
- une douleur pleurale gauche, une rupture dans la plèvre
- une douleur lombaire associée, une atteinte artérielle rénale, avec au maximum insuffisance rénale anurique en cas d'atteinte bilatérale
- une douleur abdominale, une atteinte mésentérique de mauvais pronostic

La rupture est le risque majeur immédiatement mortel de la dissection aortique par hyperpression dans le faux chenal. Les différents sites concernés sont présentés dans l'ordre décroissant: d'abord le péricarde qui est concerné dans 70% des cas et entraîne une tamponnade, puis la plèvre gauche, le médiastin, l'espace rétropéritonéal, la cavité péritonéale, le tube digestif, l'oreillette droite et le ventricule droit.

Un des signes de prérupture est la compression des organes du médiastin postérieur (cf syndrome médiastinal post).

Dernière modification de cette fiche : 27/08/2007


 Auteur : Equipe Médicale Medinfos

 

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